Célébrer l’excellence en recherche clinique

Le travail de transformation que nous effectuons au Royal ne peut se faire sans la passion et le dévouement de nos chercheurs, cliniciens, clients, familles et professionnels de la santé. Voici quelques-uns des principaux prix et récompenses remportés par notre équipe l’année dernière (subventions de recherche non incluses).

● Le Dr Georg Northoff a été nommé membre de la promotion de 2021 de la Société royale du Canada, la plus haute distinction qui puisse être accordée à un érudit, un chercheur ou un artiste au Canada. Cliquez ici pour en savoir plus.

● Le mandat de la Dre Kim Matheson, Chaire de recherche en santé mentale sur la culture et le genre, a été renouvelé. Ses travaux portent sur les déterminants sociaux de la santé mentale, et plus particulièrement sur les inégalités en matière de santé dans les communautés mal desservies.

● La Dre Tanya Halsall (superviseure : Dre Kim Matheson) a reçu une Bourse de recherche axée sur le patient des IRSC, volet Transition à un rôle de chef de file, pour son évaluation de développement appliquant une approche axée sur les jeunes afin d’examiner la mise en œuvre du modèle islandais de prévention primaire de la toxicomanie au sein d’une communauté canadienne.

● La Dre Sara de la Salle (superviseure : Dre Natalia Jaworska) a reçu une prestigieuse bourse postdoctorale des IRSC pour poursuivre ses travaux liés aux effets de la stimulation transcrânienne par courant continu (tDCS) sur les indices neuronaux des hallucinations verbales persistantes chez les patients atteints de schizophrénie. Les bourses de recherche des IRSC sont octroyées à des boursiers postdoctoraux exceptionnels afin de les aider à mener des recherches en santé.

Nos programmes de perfectionnement professionnel appuient les recherches interdisciplinaires en santé mentale qui sont axées sur les clients

En 2021, le Royal a annoncé les lauréats de son premier concours de subventions pour l’application de la recherche aux soins (ARS), rendu possible grâce à un investissement de 200 000 $ de la Canada Vie. Le programme de subventions ARS finance des projets de recherche interdisciplinaires susceptibles d’améliorer les soins au Royal. Les six équipes qui ont reçu un financement dans le cadre du concours de subventions ARS mènent des recherches qui permettent de poser de meilleurs diagnostics et d’améliorer le traitement et la prévention de la maladie mentale. Les projets de recherche gagnants favorisent également un engagement significatif des clients et des familles, un facteur essentiel pour trouver des solutions en matière de santé mentale.

« Lorsque les clients participent à leurs propres soins et aux recherches, nous constatons que les résultats sont toujours meilleurs », a déclaré la Dre Florence Dzierszinski, présidente de l’Institut de recherche en santé mentale de l’Université d’Ottawa au Royal et vice-présidente de la recherche au Royal. « Les subventions pour l’application de la recherche aux soins permettent une collaboration plus poussée entre les cliniciens, les chercheurs, les clients ainsi que leur famille, d’une manière qui facilite réellement la transposition des recherches du laboratoire au chevet du patient. Grâce à notre stratégie, intitulée Travailler ensemble pour l’accès, l’espoir et de nouvelles possibilités, nous redéfinissons la manière dont l’expérience vécue des clients peut renseigner et façonner les soins, l’enseignement et la recherche qui font progresser notre compréhension des troubles de santé mentale et de toxicomanie. Les programmes qui soutiennent l’application de la recherche aux soins donnent lieu à une collaboration plus intentionnelle et à une exploration plus puissante qui a des répercussions retentissantes sur les soins. »

LAURÉATS DE 2021-2022 D’UNE SUBVENTION POUR L’APPLICATION DE LA RECHERCHE AUX SOINS

Chaque équipe a reçu une subvention d’un an s’élevant à 30 000 $.

La remédiation cognitive en psychiatrie légale

Équipe de recherche : Patrizia Pezzoli, Caitlin Carter, Steve Michel, Melissa Bolton, Michael Seto, Synthia Guimond, Sanjiv Gulati, Joan Garrow, Brian Merkley, Sarah Telford, Steven Mair et Rebecca Stewart

Cette étude examine comment la remédiation cognitive informatisée peut améliorer les fonctions exécutives d’anciens patients hospitalisés en psychiatrie légale qui sont en cours de réinsertion dans la communauté. Plus précisément, elle se penche sur l’effet de la remédiation cognitive sur les variables qui sont critiques pour la réadaptation en psychiatrie légale, à savoir l’agressivité, la non-observance du traitement et le fonctionnement quotidien. La remédiation cognitive est une méthode de formation fondée sur des données probantes qui pourrait être intégrée dans la pratique des soins en psychiatrie légale. À long terme, les améliorations cognitives, comportementales et fonctionnelles attendues associées à la remédiation cognitive pourraient entraîner une amélioration du mieux-être et une réduction du taux de récidive.

Le traitement par bloc du ganglion stellaire pour les anciens combattants atteints d’un trouble de stress post-traumatique : évaluation des résultats, intégration dans les soins et mécanisme d’action

Équipe de recherche : Jakov Shlik, Rebecca Gomez, Anne Bailliu, Clifford Cassidy, Shelley Hale, Charles Cory Taylor et Daniel James

Cette étude innovante vise à faciliter l’accès au traitement par bloc du ganglion stellaire (ganglion cervico-thoracique) aux anciens combattants atteints d’un trouble de stress post-traumatique (TSPT) en établissant un parcours clinique pour ce traitement comme intervention complémentaire aux traitements disponibles pour le TSPT. Ce projet permettra également d’évaluer les expériences des clients afin d’optimiser l’application du bloc du ganglion stellaire. En outre, cette étude examine les biomarqueurs susceptibles de prédire l’efficacité de ce traitement et son mécanisme d’action à l’aide d’imagerie cérébrale. Le bloc du ganglion stellaire constitue une nouvelle intervention dans le domaine du TSPT susceptible d’entraîner une réduction rapide des symptômes et de la détresse, ce qui pourrait faciliter la prise en charge de ce trouble (p. ex. : de meilleurs résultats thérapeutiques, une réduction de la polypharmacie et, surtout, la satisfaction du client, ce qui renforce l’espoir et les perspectives de rétablissement).

Indicateurs prévisionnels du traitement par clozapine

Équipe de recherche : Lauri Tuominen, David Attwood, Alexandra Baines, Clifford Cassidy, Domenic Lelo, Reggie Taylor, Rami Hamati et Cecelia Shvetz

En utilisant un nouvel entretien semi-structuré et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) comme alternative brève et simple aux techniques d’imagerie plus effractives, cette étude examine le marqueur psychosocial et biologique utilisé pour déterminer l’observance et la réponse au traitement par clozapine. La clozapine est l’agent antipsychotique de référence pour traiter la schizophrénie réfractaire aux traitements. Pourtant, seulement 75 % des personnes observent le traitement par clozapine et, en outre, seulement 40 % d’entre elles y répondent positivement.

Actuellement, les cliniciens ne disposent pas d’outils permettant de prédire l’observance ou les résultats du traitement par clozapine. Par conséquent, le traitement repose sur une approche par essais et erreurs, ce qui prend du temps et coûte cher. La capacité de prédire l’observance et la réponse au traitement par clozapine améliorerait l’efficacité des soins des personnes atteintes de schizophrénie, réduirait les coûts et les risques dus à des interventions inutiles et conduirait à l’initiation précoce d’un traitement réussi et à des bénéfices en matière de fonctionnement personnel et social.

Élaboration et mise en œuvre du programme d’ordonnance fonctionnelle de réadaptation en psychiatrie légale

Équipe de recherche : Guillaume Tremblay, Michael Seto, Jonathan Gray, Matt Leblanc, Marc Caron et Nicole Rodrigues

Pour aider les clients à réussir leur réintégration dans la communauté, nous sommes en train d’élaborer un « scénario » d’ordonnance décrivant les tâches quotidiennes et les aptitudes à la vie quotidienne que le client et l’équipe ont identifiées comme cibles pour assurer une progression réussie dans leur parcours de réadaptation. Ce scénario permettra aux clients et au personnel de contrôler objectivement l’observance des attentes convenues en matière d’activités de la vie quotidienne et de réadaptation en psychiatrie légale.

Le projet permettra d’élaborer et d’évaluer l’efficacité du scénario en suivant les clients à plusieurs reprises au cours de l’année afin de mesurer leur progression vers le rétablissement. L’objectif du projet est de partager cet outil avec d’autres programmes afin de contribuer à la prestation de soins efficaces axés sur les clients, offerts avec clarté et cohérence, tout en atténuant les risques.

Élaboration et évaluation d’un programme virtuel de psychoéducation pour les personnes atteintes d’un trouble bipolaire

Équipe de recherche : Kelsey Collimore, Vidi Gouthro, Amol Vaze, Jennifer Phillips, Laura MacLaurin, Glenda O’Hara et Michèle Langlois

Dans le cadre de cette étude, nous élaborons et évaluons un programme virtuel de psychoéducation pour les personnes atteintes d’un trouble bipolaire (p. ex. : vidéos, modules en ligne) qui s’appuie sur des protocoles fondés sur des données probantes, conformément aux lignes directrices sur les meilleures pratiques, en intégrant les expériences des clients, des familles et des cliniciens. L’objectif est d’établir un lien direct entre la recherche et la pratique grâce à l’adoption de lignes directrices sur les meilleures pratiques. Ce programme fournit un accès systématique à une enseignement sur la santé à l’aide d’une approche virtuelle pour accroître l’accès et l’efficacité. L’objectif sera de rendre ce programme durable et de viser un meilleur accès aux soins, conformément à la philosophie d’établir un « hôpital sans murs ».

Mise en œuvre et évaluation d’un meilleur accès à l’imagerie médicale pour les clients en gérontopsychiatrie du Centre de santé mentale Royal Ottawa

Équipe de recherche : Tim Lau, Lisa McMurray, Lauri Tuominen, Clifford Cassidy, Katie Dinelle, Sherri Cannon, Janet Cosier et Jean-Paul Soucy

Pour les clients atteints de troubles cognitifs, le nombre de diagnostics potentiels est vaste, des multiples sous-types de la démence à la dépression. Sachant que le traitement de la dépression est très différent de celui de la démence et que les démences spécifiques ont des traitements précis, un meilleur diagnostic signifie des soins plus efficaces et plus sécuritaires pour les clients.

Cette étude utilise l’imagerie médicale pour offrir des perspectives de diagnostic aux clients du Programme de gérontopsychiatrie du Royal et en évaluer les répercussions sur la planification du traitement et des soins. L’accent sera mis sur la valeur ajoutée de l’imagerie dans le contexte des soins aux personnes atteintes de démence, tant du point de vue du clinicien que du client.

Des donateurs comme la Canada Vie ainsi que les chercheurs, les cliniciens, le personnel, les clients et les aidants du Royal travaillent de concert pour s’assurer que les personnes aux prises avec une maladie mentale ou des troubles de toxicomanie reçoivent les soins dont elles ont besoin, au moment et à l’endroit où elles en ont besoin.

Récipiendaires des subventions de 2021-2022 du Fonds de recherche médicale universitaire

Outre le concours de subventions pour l’application de la recherche aux soins (ARS), six projets de recherche innovants ont été financés par le Fonds de recherche médicale universitaire (UMRF, University Medical Research Fund). Ces projets mettent à profit la technologie portable, les compléments naturels, l’imagerie cérébrale et d’autres techniques novatrices pour améliorer le diagnostic, le traitement et la prévention de la maladie mentale, ainsi que promouvoir l’accès aux soins.

« Il est essentiel pour nous de continuer à innover et à repousser les limites de nos connaissances tout en intégrant les recherches dans les soins et en s’appuyant sur les besoins et les expériences de nos patients », déclare la Dre Dzierszinski. « Le concours de subventions du Fonds de recherche médicale universitaire nous rapproche un peu plus de cet objectif, et nous souhaitons remercier les membres des Associés en psychiatrie du Royal pour leurs contributions au financement de ce programme. »

Rétablir l’effet bénéfique du sommeil sur la consolidation de la mémoire chez les personnes atteintes de déficience cognitive grave ou modérée

(Financement : 100 000 $, 2 ans) Équipe de recherche : Alan Douglass (chercheur principal), Stuart Fogel, Soojin Chun, Rebecca Robillard et Vanessa Taler

Le sommeil a été identifié comme l’une des meilleures cibles modifiables, mais encore inexploitées, pour la prévention de la démence, ainsi que comme domaine critique dans lequel poursuivre davantage de recherches. Cette étude examinera si l’administration d’un complément naturel, la mélatonine, peut rétablir l’effet bénéfique du sommeil sur la consolidation de la mémoire chez les personnes âgées présentant un déclin cognitif. Les résultats pourraient fournir un nouveau moyen de rétablir la consolidation de la mémoire liée au sommeil chez les populations âgées en bonne santé avant que la neurodégénérescence ne soit détectable, et pourrait aussi avoir des applications importantes chez d’autres populations cliniques qui présentent des déficits de mémoire (p. ex. : maladie d’Alzheimer et autres maladies neurodégénératives).

Les évaluations en psychiatrie légale des patients ambulatoires : avantageuses mais sous-utilisées?

(Financement : 78 520 $, 2 ans) Équipe de recherche : Julian Gojer (chercheur principal), Lindsay Healy, Michael Seto, Joel Watts, Michelle Mathias et Zeynep Selaman

Une étape courante dans le système de psychiatrie légale est la réalisation d’évaluations ordonnées par le tribunal, comme celles concernant la responsabilité pénale et l’aptitude à subir un procès. La plupart des évaluations en psychiatrie légale au Canada sont encore effectuées en milieu hospitalier, bien que certaines personnes évaluées bénéficieraient d’une évaluation en milieu ambulatoire. Ce type d’évaluation permet de libérer des lits, est moins traumatisant pour les patients, ainsi que beaucoup moins coûteux.

À l’aide d’un examen des dossiers de santé et des tribunaux, cette étude novatrice vise à évaluer les facteurs associés au choix du cadre d’évaluation en psychiatrie légale et à déterminer si une utilisation accrue des environnements ambulatoires peut se justifier. Les résultats pourraient avoir des répercussions directes sur la pratique liée à l’évaluation en psychiatrie légale, ainsi que sur les procédures judiciaires.

Le traitement par bloc du ganglion stellaire pour les anciens combattants atteints d’un trouble de stress post-traumatique : évaluation des résultats, intégration dans les soins et mécanisme d’action

(Financement : 99 980 $, 2 ans) Équipe de recherche : Rebecca Gomez (chercheuse principale), Jakov Shlik, Daniel James, Clifford Cassidy, Laura Campbell, Adelina McCall, Cory Taylor et Nick Downs

Cette étude innovante vise à faciliter l’accès au traitement par bloc du ganglion stellaire (ganglion cervico-thoracique) aux anciens combattants atteints d’un trouble de stress post-traumatique (TSPT) en établissant un parcours clinique pour ce traitement comme intervention complémentaire aux traitements disponibles pour le TSPT. Ce projet permettra également d’évaluer les expériences des clients afin d’optimiser l’application du bloc du ganglion stellaire. En outre, cette étude examine les biomarqueurs susceptibles de prédire l’efficacité de ce traitement et son mécanisme d’action à l’aide d’imagerie cérébrale. Le bloc du ganglion stellaire constitue une nouvelle intervention dans le domaine du TSPT susceptible d’entraîner une réduction rapide des symptômes et de la détresse, ce qui pourrait faciliter la prise en charge de ce trouble (p. ex. : de meilleurs résultats thérapeutiques, une réduction de la polypharmacie et, surtout, la satisfaction du client, ce qui renforce l’espoir et les perspectives de rétablissement).

Mécanismes neuronaux de la catatonie

(Financement : 100 000 $, 2 ans) Équipe de recherche : Tim Lau (chercheur principal), Lauri Tuominen, Georg Northoff, Clifford Cassidy, Reggie Taylor, Olabisi Owoeye, Naista Zhand, Natalie O’Brien, Katie Dinelle, Janet Cosier et Lisa McMurray

Bien que relativement courante, la catatonie reste l’un des syndromes les plus mal compris en psychiatrie. Ce projet vise à remédier au manque de données sur les mécanismes neurobiologiques de la catatonie en étudiant les fonctions des neurotransmetteurs acide gamma-aminobutyrique (GABA) et dopamine dans la catatonie à l’aide d’imagerie par résonance magnétique (IRM). L’étude se penchera d’abord sur les patients dans un état catatonique, puis sur les patients dont la catatonie a été résolue. Le projet tire parti de la co-localisation d’une installation d’IRM pour la recherche au sein d’un hôpital psychiatrique pour étudier une population pour laquelle les déplacements hors site constitueraient un obstacle majeur à leur participation à l’étude. Les connaissances produites par cette étude pourraient constituer la première étape vers la mise au point de meilleures mesures diagnostiques et, éventuellement, de nouvelles méthodes de traitement de la catatonie.

Nouvelles méthodes pour améliorer l’accès à la thérapie cognitivo-comportementale pour traiter l’insomnie dans le contexte de la dépression

(Financement : 99 942 $, 2 ans) Équipe de recherche : Elliot Lee (chercheur principal), Rebecca Robillard, Alan Douglass, Michael Samson, Susan Farrell, Raj Bhatla, Lisa Kis, Naomi Spitale, Caitlin Higginson, Paniz Tavakoli, Tetyana Kendzerska, Mélanie Vendette et Peter Winfield

On estime que de 80 à 90 % des personnes atteintes de dépression ont de graves troubles du sommeil. Bien que la thérapie cognitivo-comportementale pour l’insomnie (TCCi) soit la première ligne de traitement recommandée pour l’insomnie, très peu d’hôpitaux publics au Canada l’offrent. En s’appuyant sur une technologie de pointe, cette étude permettra de mettre au point et de tester un nouveau moyen de dispenser la thérapie pour l’insomnie qui sera plus accessible et mieux adapté aux personnes atteintes de dépression. Les résultats pourraient mener à de nouveaux moyens d'accroître l’accès à des soins holistiques fondés sur des données probantes de manière durable, évolutive et rentable.

Dépistage des troubles respiratoires du sommeil chez les adolescents recevant des services de santé mentale tertiaires

(Financement : 99 998 $, 2 ans) Équipe de recherche : Kelly Mascioli (chercheuse principale), Naomi Spitale, Ryan Santucci, Brenda Dain, Rebecca Robillard, Smita Thatte, Elliot Lee, Lisa Kis, Caitlin Higginson, Paniz Tavakoli, Tetyana Kendzerska, Sara Stewart, Sherri Katz, Holly Barrans-O’Donnell et Rose Rosencourt

Il est absolument nécessaire de faire des progrès dans la prise en charge des troubles psychiatriques chez les adolescents étant donné que les traitements standard sont souvent inefficaces chez cette population. Il est donc impératif d’identifier les facteurs physiopathologiques modifiables qui contribuent à la détérioration de la santé mentale chez les jeunes. Les troubles respiratoires du sommeil sont connus pour avoir des effets négatifs sur la santé mentale des adultes. L’étude proposée utilisera une nouvelle méthode de dépistage en plusieurs étapes pour évaluer la présence et la gravité des troubles respiratoires du sommeil chez les adolescents participant au Programme de psychiatrie pour les jeunes du Centre de santé mentale Royal Ottawa (CSMRO), en collaboration avec la clinique du sommeil et l’Unité de recherche clinique sur le sommeil, ainsi que comparer les profils psychiatriques de ceux atteints ou non de troubles respiratoires du sommeil. Ce nouveau processus de dépistage des troubles du sommeil a l’avantage d’être plus accessible aux jeunes, y compris ceux des communautés éloignées, ce qui mènera à un diagnostic et à un traitement plus rapides des troubles du sommeil, ainsi qu’à de meilleurs résultats en matière de santé mentale.